Expériences
L’INDÉPENDANTE Coopérative alimentaire et solidaire, Paris
Basée dans le 18e arrondissement de Paris, la Coopérative l’Indépendante a pour but de mettre en place une alternative à la grande distribution.
Nous nous sommes regroupés pour devenir les acteurs de nos
propres vies et nous engager vers une voie nouvelle dictée par le
respect des producteurs, la qualité des produits et une solidarité entre
tous sans distinctions. La coopérative fonctionne en
autogestion et toutes les décisions importantes sont prises au
consensus, ce qui permet à tous de s’exprimer et contribue à
l’élaboration d’une forme nouvelle de démocratie locale et horizontale.
Venant en complément des AMAPs, nous achetons des produits « épicerie »
pour les revendre à prix coûtants aux adhérents de la coopérative.
Au-delà de nos achats groupés chez de petits producteurs et de la
solidarité sociale que nous souhaitons mettre en place, nous voulons
aussi sensibiliser, réfléchir, débattre, chanter, organiser d’autres
alternatives… ensemble et avec nos voisins…
Nous sommes prêts à aider et accompagner toutes initiatives
nouvelles afin d’essaimer partout dans la capitale et dans le pays pour
permettre ainsi la création d’autres coopératives…
Coopérative autogérée de la Goutte d’Or, Paris
Un groupe d’habitants attentifs à une alimentation saine et à un mode de production juste, auquel chacun peut se joindre ! À Coopaparis,
tous les membres sont bénévoles et participent à l’organisation et à la
vie de la coopérative. L’adhésion à l’association (30€/an) permet de
faire ses achats à la boutique. Cinq fois par an, chaque membre
participe à la vie de la Coop : permanence boutique, ménage, livraisons.
C’est la participation minimale demandée.
Libre à chacun, ensuite, de s’engager dans des groupes de
travail et de proposer des initiatives à la mesure de ses envies, de ses
talents et du temps dont il ou elle dispose. Une réunion
mensuelle permet de coordonner la gestion quotidienne et de prendre des
décisions sur le principe « un membre, une voix ».
Ouverte en janvier 2014, Coopaparis réunit aujourd’hui 450 familles adhérentes.
https://coopaparis.wordpress.com/
Coopali – la coopérative alimentaire, Champigny
Une « coopérative alimentaire » est une épicerie autogérée
fondée sur le bénévolat, axée sur l’achat en circuit court de produits
de qualité répondant à des critères sociaux et environnementaux
exigeants, et la revente de ces produits à prix coûtant.
Membres de l’Amap « les Paniers des Bordes », nous sommes un groupe
de personnes à lancer la création d’une coopérative alimentaire car pour
nous, cela représente un pas de plus pour :
• soutenir l’agriculture bio, paysanne et la plus locale possible,
• rendre les produits de qualité accessibles au plus grand nombre, y compris aux revenus modestes,
• sortir de la
grande distribution, expérimenter et promouvoir un mode de distribution
différent, autogéré, fait dans le respect d’une éthique sociale (prise
en compte des conditions de travail et des revenus des producteurs et de
leurs employés) et écologique (en termes de transport, emballages,
etc…),
• créer du lien
social avec les producteurs mais aussi entre les usagers, par
l’organisation de moments réguliers d’échange et de partage.
Autrement dit, il s’agit de se réapproprier une consommation
véritablement « responsable », dans un cadre convivial et gratifiant.
http://coopali.net
Dionycoop, Saint-Denis
La coopérative est approvisionnée par des producteurs ou des
grossistes de l’économie sociale et solidaire et prioritairement avec
des produits issus de l’agriculture paysanne adoptant des modes de
production durables.
La coopérative favorise l’accès à une alimentation de qualité,
gustative, nutritionnelle, saine ainsi que d’autres types de produits.
La coopérative favorise l’accès de ces produits au plus grand nombre.
Pour ce faire, les produits sont vendus au prix d’achat sans aucun
profit.
La coopérative est autogérée par ses membres qui auront accès aux
produits en contre-partie d’une participation humaine au fonctionnement.
La coopérative est un projet économique alternatif : fondé sur un
modèle à but non lucratif, il n’y a pas d’activité salariée en son sein.
La coopérative pratique la solidarité qu’elle soit individuelle ou
collective. La coopérative est gérée par les coopérateurs et nécessite
donc un engagement dans l’organisation et le fonctionnement quotidien.
dionycoop.org
Solibio, L’Île-Saint-Denis
SoliBio est une association de
consommateurs de produits issus de l’agriculture biologique et
solidaire. L’agriculture biologique garantit des produits sains,
goûteux, sans colorants, sans conservateurs, sans pesticides, sans OGM…
Les adhérents de SoliBio sont solidaires de ce type d’agriculture.
Afin de favoriser une alimentation saine et un commerce équitable, dans un environnement préservé, SoliBio
vous propose, près de chez vous, de l’alimentation, des produits
ménagers, des articles de papeterie… à des prix sur lesquels aucun
bénéfice n’est réalisé.
http://solibio.org/
Les amis de la Coop Singulière, Sète
En décembre 2016, le collectif “Sète
en transition” anime un débat au cinéma de Sète à la suite de la
projection du film “foodcoop” sur la coopérative de Brooklyn ; à la
sortie du cinéma les militants de “Sète en transition” recueillent les
coordonnées des personnes intéressées pour monter un projet de ce type
sur Sète. Une cinquantaine de Sétois s’inscrit et des premières réunions
ont lieu dans un local associatif accueillant les projets alternatifs
émergents.
En mars 2018, l’association modifie ses statuts, abandonne l’idée de
créer une coopérative et définit ainsi son projet économique et
organisationnel :
• Un statut associatif maintenu,
• Des distributions aux seuls adhérents,
• Une gouvernance partagée et sans hiérarchie,
• Pas de marge,
• Pas de salariés,
• 2 heures consécutives de bénévolat par mois pour chaque adhérent,
• Un abondement de la trésorerie collective vivement souhaité,
• Des adhésions qui couvrent les frais fixes,
• Un système mixte associant précommandes et achats directs au local,
La coop utilise les outils numériques actuels et accompagne ses
adhérents dans leur utilisation ; elle choisit le système informatique Monépi.
Elle a pris de “La Cagette” l’idée d’un forum régulier ouvert à tous
les adhérents pour prendre les grandes décisions, de “Diony-Coop”,
l’absence de marge commerciale et d’une couverture des frais fixes par
les adhésions, de “Monépi” son système informatique facilitant les
tâches de gestion, d’organisation et garantissant une grande
transparence.
L’association s’organise autour de six groupes d’actions :
• Produits,
• Information, accueil et forum,
• Animation, solidarité et partage de savoirs,
• Maintenance du local,
• Monépi et planning bénévoles,
• Gestion/administration.
Avec 250 adhérents en mars 2018, l’aventure commence.
https://coopsinguliere.fr/
Cooptopia, Saint-Jean en Royans (Drôme)
Depuis juillet 2017 une épicerie coopérative a ouvert ses portes à St-Jean en Royans.
Mais d’abord qu’est-ce qu’une épicerie coopérative ?
L’épicerie permet de regrouper des personnes adhérentes pour l’achat et
l’approvisionnement de ses seules-ls adhérentes-ts en produits divers.
L’épicerie est approvisionnée par des productrices-teurs et grossistes,
prioritairement avec des produits issus de l’agriculture paysanne,
adoptant des modes de productions durables.
Elle est autogérée par ses membres, et implique donc, un engagement dans
l’organisation, et le fonctionnement quotidien, dans la mesure des
possibilités de chacun.
L’épicerie est aussi un lieu d’expérimentations, de convivialité et de
partage. Il y a un espace d’échange de livres, de CD, de film, de
culture.
Comment fonctionne cette épicerie ?
Pour être membre il est nécessaire de s’acquitter d’une adhésion
annuelle à l’ouverture de son compte. Le montant est fixé à 12 €, il
comprend les frais d’assurance pour le local, les différents frais de
travaux ou d’aménagement effectués pour celui-ci, l’eau, l’électricité
et le loyer. Plus nous sommes nombreuses-eux, plus l’adhésion est basse.
Les achats s’effectuent à l’aide d’un compte coopérateur.
Ce compte est alimenté par le coopérateur du montant qu’il souhaite.
Cette somme représente une avance qui permet de créer le fond de
l’épicerie. À chaque visite le montant des achats est déduit de cette
somme par le coopérateur lui-même sur sa fiche. Il n’y a donc pas
d’argent dans l’épicerie ni de transaction sur place ; les produits
présents dans le local sont des produits déjà payés. Le coopérateur
alimentera son compte d’épicier par le biais de la personne qui s’est
proposée pour la trésorerie.
À l’ouverture, il y avait 30 foyers inscrits, nous sommes aujourd’hui 45 foyers coopérateurs.